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mardi 4 mai 2021

Comment bien déclarer ses revenus Airbnb ?


Le moment est venu de remplir sa déclaration de revenus. Une tache simplifiée ces dernières années avec la déclaration pré-remplie, en particulier les salaires communiqués par l'employer. 

Ça commence à se corser un peu dès qu'il s'agit de déclarer d'autres revenus, notamment les revenus locatifs. 

En ce qui me concerne, ceux de ma location touristique Airbnb. Et vous ne pourrez plus vous y soustraire, Airbnb communique directement également au fisc vos revenus perçus !

Dès que vous commencez à remplir votre déclaration en ligne, une fenêtre vous indique que certaines plateformes ont communiqué à l'administration fiscale les données suivantes... Dans mon cas, il y avait bien mes revenus Airbnb de 2020, et même les ventes de ma femme sur Vinted ! 178€...

Et on vous précise qu'il est de votre responsabilité de les déclarer correctement si nécessaire. (c'est à dire par exemple si ces recettes dépassent un certain montant, loin d'être le cas pour Vinted, mais obligatoire pour mes revenus Airbnb)

La déclaration de mes revenus Airbnb

Comme expliqué dans mon dernier article, les revenus Airbnb sont considérés comme des BIC, Bénéfices Industriels et Commerciaux. 

Louer en meublé sur Airbnb revient à être sous un statut de LMNP, Loueur en Meublé Non Professionnel. 

Tout ceci implique de s'être fait connaitre de l'administration fiscale en ayant déposé un formulaire POi de début d'activité au Greffe du Tribunal de Commerce, ce qui permet de vous délivrer un numéro SIRET. 

A ce moment là, vous aurez aussi à choisir votre future mode d'imposition, micro-BIC ou BIC réel. 

Déjà avec mon 1er investissement locatif, un studio loué en meublé, j'avais opté pour l'imposition en BIC réel. 

Faire appel aux services d'un expert comptable est indispensable pour réaliser ce type de bilan comptable, mais le résultat sera des années d'exploitation de votre investissement sans quasiment la moindre imposition. 

Le principe de la déclaration au réel est de retrancher à vos recettes locatives brutes, l'ensemble de vos charges. le résultat étant le montant imposable. 

Si celui ci est nul ou négatif, aucun impôt sur vos revenus locatifs à payer. 

Quelles sont les charges prises en compte ? 

dimanche 12 février 2017

Comment déclarer un 2ème bien en location meublée LMNP

Vous le savez, je me suis à présent lancé dans de la location saisonnière. Saisonnière n’est d’ailleurs probablement pas le bon terme, puisque pour le moment il n’y a pas vraiment de période creuse qui se dégage. Depuis novembre, la demande est forte et régulière, je devrais donc plutôt parler de location meublée de courte durée ou location meublée de tourisme.

Et même si j’utilise exclusivement les services d’Airbnb, ça reste ni plus ni moins que de la location meublée sur l’année, dont les revenus devront être déclaré de la bonne manière auprès du service des impôts.

Et c’est là que les difficultés commencent en général.

J’ai la chance d’avoir déjà un peu d’expérience en la matière avec mon 1er studio que je loue déjà en meublé et pour lequel je suis déclaré en tant que Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP).

Mon souhait était de donc de « simplement » dupliquer ce qui a été fait pour le studio et ainsi bénéficier des mêmes avantages, à savoir la possibilité déclarer les recettes selon le régime BIC réel et ainsi limiter très fortement l’imposition sur les revenus du gite, voir même peut-être l’annuler pour quelques années comme c’est le cas pour mon studio

Déclarer auprès de sa mairie son activité de meublé de tourisme

Étant donné qu’ici il s’agit de location « saisonnière », il y a tout de même une première variante : l’obligation de demander l’autorisation à sa mairie, au moyen du formulaire adéquat (cerfa 14004*02). Il est demandé de spécifier les périodes prévisionnelles de location, j’ai dans mon cas choisi la location sur l’année complète. Ce formulaire nous a été retourné quelques jours plus tard, signé par le maire.

Nous pouvions donc débuter notre activité. 

mardi 19 janvier 2016

Comment déclarer ses revenus LMNP : l'interview d'un expert comptable


Comment déclarer les revenus de vos locations meublées ? C’est une question à laquelle vous allez bientôt devoir répondre. Choisir l’option simple du micro-BIC ou celle un peu plus complexe mais fiscalement plus avantageuse du BIC réel ? Pour la 2ème option il est encore temps de vous y prendre et de contacter un expert-comptable.

Pour plus d’information sur ce sujet, je vous propose aujourd’hui une interview de Julien Llorens, responsable du cabinet d’expertise CMF Conseil et Expertise. Une interview dans laquelle j’aurai appris une excellente nouvelle concernant le crédit d’impôt pour 2016…

Bonjour Julien,

D’après les retours de plusieurs lecteurs et mon expérience personnelle, il semble difficile de trouver un expert-comptable, qui ait non seulement l’expertise mais également la volonté d’assurer la réalisation de déclaration LMNP, pourquoi avez-vous spécialisé votre cabinet dans cette voie ?


Nous constatons une forte demande pour la location meublée LMNP au réel, depuis sa refonte en 2009, grâce aux nombreux atouts qu’elle offre aux investisseurs notamment en matière fiscal.

Ce n’est pas une spécialisation à part entière, puisque nous nous occupons également tout type de TPE PME mais nous avons fait le choix de consacrer une grande partie de notre activité comptable à ce régime qui comporte de nombreuses spécificités.

Ce sont de petits dossiers avec généralement un ou deux appartements loués et qui, selon le volume, peuvent s’avérer moins rentable qu’une comptabilité classique n’intéressant donc pas certains confrères.

Même si dans la grande majorité des cas, le régime BIC réel est un régime d’imposition plus rentable que le micro-BIC, proposez-vous à vos clients au préalable une étude comparative des différents modes d’imposition afin d’orienter leur choix ?

En effet, chaque cas est particulier et doit faire l’objet d’une étude de cas spécifique.

vendredi 27 novembre 2015

Le contrôle fiscal de mes revenus locatifs !



En fin d’année, les lettres des impôts sont légion dans la boite aux lettres : taxe d’habitation, taxes foncières, dernière tranche de l’impôt sur le revenu (et oui, je ne suis pas mensualisé, et d’ailleurs le probable futur prélèvement à la source me déplait fortement !)...
Mais même si c’est toujours pénible, on s’y attend, rien de surprenant.

Il y a par contre un autre type de courrier des impôts auquel je ne m’attendais pas, même si je savais bien que la probabilité était haute, très haute même !


Un courrier provenant du pole contrôle des revenus du patrimoine, que m’adressait une certaine contrôleuse des impôts !

Il s’agissait donc de mon tout premier contrôle fiscal !

Une bonne histoire à raconter aux collègues, alors que justement ça faisait déjà plusieurs semaines que beaucoup d’entre nous tentaient de justifier au mieux le Crédit Impôt Recherche que la société touche chaque année en tant que centre de recherche…
Il fut un temps où l’Etat ne demandait aucune justification, mais les temps ont bien changé (il y a un peu de dette à combler…) et à présent chaque année, nous avons droit à contrôle fiscal dont le but est de vérifier que l’argent versé sous forme de crédit d’impôt a bien été utilisé pour faire de la recherche et pas autre chose ! Ce qui veut dire que chaque chef de projet doit tenter de justifier que son travail est bien rentré dans les cases de l’administration fiscale, ce qui est loin d’être évident…

Bref, alors que je m’arrachais déjà les cheveux au boulot, j’ai eu droit à mon contrôle fiscal personnel !


Un contrôle fiscal sur les revenus locatifs des années 2012, 2013 et 2014


L’objet du courrier était une « demande de renseignements » concernant mes déclarations de revenus des années 2012, 2013 et 2014, les 3 dernières années donc.

Mais plus précisément les demandes étaient focalisées sur la déclaration des revenus issus de mon 1er investissement locatif.

lundi 9 novembre 2015

Immobilier : Réussir son opération d'achat / revente

Aujourd'hui, je vous propose de découvrir une expérience d’achat-revente, celle de Paul, du blog  serial investisseur, c'est du vécu, concret et plein de bon conseils !


Suite à la publication de cette vidéo dans laquelle j'explique comment nous avons réalisé une plus-value de 51 000 euros en 2009, j'ai reçu plusieurs messages, dont certains un peu désagréables, sur le mode : « t'as eu un coup de chance » « aujourd'hui, c'est impossible de faire ce genre d'opérations »...etc, etc.

Du coup, ce que je vous propose de faire aujourd'hui, c'est de vous donner un deuxième exemple plus récent (2011). Puis, nous verrons comment mettre toutes les chances de son côté pour s'assurer que l'opération est réalisable.


Une maison à rénover

En 2007, nous avons décidé de réaliser un investissement locatif.

Après quelques recherches, nous avons trouvé une maison à rénover à la périphérie de Caen.

Il s'agissait d'une maison de bourg sur 3 niveaux de 75 m² avec un jardin à l'arrière d'environ 300 m² que nous avons payé 65 000 euros. Le propriétaire de l'époque en demandait 85 000 euros.

Bref, une petite maison à rénover et, pour se faire les dents, de (très) nombreux travaux : planchers à refaire, électricité et plomberie complètes, menuiseries, enduits extérieurs, isolation / placo, décoration et jardin.

Voilà une idée du décor !


mardi 9 juin 2015

Est-il toujours aussi intéressant de louer en meublé ?

 
Je possède aujourd’hui 2 appartements, 2 investissements locatifs réalisés l’un en 2009 et l’autre plus récemment en janvier 2015.

Le premier est loué en meublé, le second en location plus classique vide. Sachant que pour ce dernier achat, il a été réalisé avec un locataire déjà en place et donc un bail en cours.

Cependant, lorsque j’ai fait cet achat il était évident pour moi que je passerai également en meublé, dès le départ du locataire actuel, dans un but d’optimisation de la rentabilité !

Un meilleur rendement en meublé qui s’explique de différentes façons, mais surtout jusqu’à présent par une fiscalité très avantageuse…

En effet, louer en meublé, signifie avoir un statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP) (qu’il faut d’ailleurs déclarer…) ce qui permet de de déclarer ses recettes locatives selon le régime réel des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC).

Un régime qui offre la possibilité de déduire de ses loyers perçus non seulement les charges, les intérêts d’emprunt, les assurances, la taxe foncière, etc… mais aussi un montant d’amortissement de la valeur du bien immobilier, soit typiquement plusieurs milliers d’euros par an…

C’est ce que je fais depuis 2 ans avec mon 1er studio avec comme résultat un bilan comptable négatif (plus de dépenses que de recettes) ; Je déclare donc un déficit et ne paye aucun impôt sur mes recettes locatives !

Mais attention, comme je l’ai déjà expliqué, déclarer au réel engendre quelques contraintes évidemment… Le bilan comptable est assez complexe à établir, la liasse de formulaires à fournir au centre des impôts est plus que rébarbative, il faut donc généralement faire appel à un expert-comptable.

Un service qui a un coût ! il faut compter au minimum 500€ (un peu plus bien souvent…)

Mais jusqu’à présent, c’était totalement transparent. En effet, le fait d’adhérer en plus à un Centre de Gestion Agrée (CGA) permettait l’année suivante de récupérer sous forme de crédit d’impôt l’ensemble des frais de comptabilité (et de CGA, 240€ dans mon cas), dans la limite de 915€ par an.

En pratique, la dépense de comptable effectuée l’année N était récupérée l’année suivante sous forme de réduction d’impôt sur ses revenus.

Par exemple, admettons que le montant total de vos impôts sur le revenu soit de 2000€, si vous avez payé 500€ d’expert-comptable et 240€ de CGA l’année précédente, il ne vous restera plus que 1260€ d’impôts à régler !


La disparition du crédit d’impôt…

Mais malheureusement la donne vient de changer, la nouvelle loi de finance 2015 mettant fin à ce crédit d’impôt !

mercredi 13 mai 2015

Comment bien déclarer ses revenus locatifs en tant que loueur en meublé non professionnel

J’ai posté plusieurs articles sur le blog il y a un an expliquant pourquoi et comment j’avais choisi de déclarer les recettes locatives de mon studio loué meublé au réel.

En BIC réel plus exactement, puisque les revenus issus de location meublée ne sont pas considérés comme des revenus fonciers, mais comme des Bénéfices Industriels et Commerciaux (des BIC).

Et c’est d’ailleurs pourquoi tout loueur en meublé même « non professionnel » (LMNP) doit faire une déclaration officielle de début d’activité suite à laquelle il lui sera attribué un numéro SIRET.

Après une première déclaration au réel en mai 2014, j’ai à nouveau fait appel à mon expert-comptable pour la déclaration 2015.

Des démarches un peu compliquées la 1ère année qui se simplifient les années suivantes…

En effet, en 2014, il avait fallu pour mon expert-comptable initier le processus et en particulier estimer le montant d’amortissement annuel de mon bien, comme expliqué dans cet article

Il avait donc fallu que je fournisse pas mal de documents la première année : acte de vente, facture des travaux, bilan du meublé, mais aussi le tableau d’amortissement du prêt bancaire…

Cette année, un simple échange de mail a été suffisant pour lui fournir uniquement :


  • un tableau Excel reprenant l’ensemble des recettes (les loyers perçus) et des dépenses (charges, impôts foncier…) de l’année 2014 pour le studio
  • et les relevés de compte bancaire associés.

Quelques nouvelles dépenses à prendre en compte dans le calcul du bilan comptable :

Par rapport à la toute première déclaration, quelques nouvelles dépenses ont été intégrées cette année puisque réalisées uniquement en 2014 :


  • les frais d’expert-comptable payés en mai 2014, de 500€
  • les frais d’adhésion au Centre de Gestion Agrée (CGA, j’y reviendrai plus loin), 240€ payés également en mai 2014.
  • et la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE), 136€ payés en décembre 2014

Enfin, les travaux de rénovation de la cage d’escalier de l’immeuble ont également été pris en compte, 1200€ de charges exceptionnelles.


Le déficit foncier de mon investissement locatif

jeudi 4 décembre 2014

Le financement à crédit de mon 2ème investissement locatif

Le compromis de vente de mon nouvel investissement immobilier ayant enfin été signé, j’ai donc pu prendre rendez-vous avec mon banquier pour lancer la demande de prêt.

Pour rappel, le prix de vente de cet appartement a finalement été négocié de particulier à particulier à 67000€.
Un coût d’acquisition auquel il faut bien sûr ajouter les frais de notaire, les frais bancaires et les frais de garantie. 

On arrive alors à un coût global estimé de l’ordre de 74000€ pour le moment, avec une prévision de 5500€ de frais de notaire et pratiquement 1500€ de frais de garantie et bancaire.

Quelques mois après la signature chez le notaire, je récupérerai probablement quelques centaines d’euros de la part du notaire mais pour les discussions de financement, nous sommes parti sur ce montant de 74000€.

De la même manière que pour mon 1er investissement immobilier, je souhaitais acheter avec un minimum d’apport personnel.

C’est tout l’intérêt de l’immobilier, contrairement à la bourse, on peut investir à crédit, et avec les taux actuels historiquement bas, il faut en profiter !

Je suis donc parti sur un emprunt couvrant la totalité du prix de vente, soit 67000€. Seul l’ensemble des frais annexes, soit environ 7000€ étant payés de ma poche.

Même si ça se faisait à une époque, il est devenu aujourd’hui beaucoup plus difficile d’emprunter les frais de notaire. Les banques sont devenus très réticentes.


Un taux de 2,60% fixe sur 20 ans !

J’avais fait réaliser une première proposition de prêt courant Août, pour un montant assez proche, et à l’époque, la meilleure proposition faite ma banque, la Caisse d’Epargne, était de 2,75% (sur 20 ans).

A peine 3 mois plus tard, c’est encore mieux ! Les taux d’intérêt ont encore baissé, au point que mon banquier a pu me proposer un 2,60% fixe sur 20 ans.

jeudi 20 novembre 2014

Location meublée et Cotisation Foncière des Entreprises (CFE)

Je l’ai déjà évoqué à plusieurs reprises, j’ai pour la première fois cette année bénéficié de l’amortissement comptable de mon 1er investissement locatif. 
 
Après avoir rempli un formulaire Poi pour me déclarer officiellement en tant que « loueur en meublé non professionnel (LMNP)», j’ai obtenu un numéro SIRET en 2013, ce qui m’a ensuite permis de déclarer mes recettes locatives de 2013 sous le régime BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) réel. 
Pour cela, j’ai fait appel à un expert-comptable, qui s’est chargé du calcul de l’amortissement du bien (4118€ de déduction supplémentaires pour 2013) et d’établir le bilan comptable global de l’année de gestion locative.
Au final, comme espéré (et prévu !) le bilan de l’année 2013, déclaré en mai 2014 s’est chiffré par un déficit de 1967€. Un déficit qui perdurera encore au moins 12 ans…
En pratique, ça signifie que je n’ai eu aucun impôt à payer sur les revenus locatifs de l’année 2013, ni aucun prélèvements sociaux par la suite.
Avec cependant 2 bémols :
Un temporaire sur 2014 : Des frais d’expert comptables (500€) et de CGA (Centre de Gestion Agrée, 240€ de cotisation annuelle) avancés en 2014, même si les frais d’expert comptables ont été pris en compte dans les déductions cette année et que l’adhésion au CGA permettra de bénéficier d'un crédit d'impôt en 2015 couvant l'ensemble de ces frais comptables (expert + CGA,plafonné à 915€). 
Et un permanent : tout de même un impôt à payer, la CFE, la Cotisation Foncière des Entreprises.
Et oui, évidemment avec un numéro SIRET, on est classé en tant qu’entreprise, et on devient assujetti à cet impôt. 

La Cotisation Foncière des Entreprises, montant et paiement
J’ai donc reçu mon avis d’imposition début novembre, pour un règlement au plus tard le 15/12/2014

lundi 29 septembre 2014

Impôts sur le revenu : la hantise du « saut de tranche » !

Voilà une belle bêtise…

La semaine dernière, je discutais avec un collègue de la dernière annonce du 1er ministre, la suppression de la 1ère tranche de l’impôt sur le revenu, celle à 5,5%. Je ne vais pas m’étaler ici sur cette mesure qui ne sera évidemment pas appliquée telle quelle, une belle annonce politique, mais qui en pratique, si elle était mise en œuvre ainsi abaisserait l’impôt de tous les foyers fiscaux ! ce qui n’est évidemment pas l’idée…

La discussion est devenue plus générale, et mon collègue a commencé à évoquer la question des effets de seuils du barème de l’impôt…Ces fameux « saut de tranche » qui feraient qu’une petite augmentation de salaire pourrait avoir l’effet pervers de nous coûter beaucoup en impôt !

Une idée reçue totalement fausse ! Et pourtant, tout le monde en est persuadé…A force d’entendre dire cette bêtise, tout le monde fini par y croire, sans jamais le vérifier ! Vraiment un truc qui m’énerve…

Mon collègue y croyait fermement ! Il y croit même surement encore…malgré mes efforts pour le convaincre du contraire !

Comme je n’ai pas réussi avec lui, je vais essayer de vous le démontrer dans cet article ;-)


Le barème de l’impôt sur le revenu

vendredi 23 mai 2014

Combien d’années sans impôts sur les revenus locatifs grâce au régime BIC réel ?

Dans l’un de mes derniers articles, je vous ai parlé de l’amortissement comptable de mon appartement meublé (rendu possible par le fait que je déclare cette année au régime BIC réel) ou comment je vais pouvoir déduire de mes recettes locatives une partie de la valeur de mon bien immobilier et de son mobilier, sur des dizaines d’années.


Ce montant de déduction est loin d’être négligeable, de 4000€ par an les premières années, à 1000€ jusqu’à 50 ans dans mon cas. De quoi réduire significativement le montant de revenus fonciers sur lequel je serai imposé !

Et les déductions ne s’arrêtent pas là : à cette dépréciation annuelle de la valeur de l’appartement, il faut en effet également ajouter d’autres charges ou dépenses déductibles qui au final vont dépasser le montant des loyers annuels pendant de nombreuses années.

Ainsi, le bilan de la déclaration fiscale en BIC réel que j’ai faite cette année en 2014, sur les revenus de 2013, était déficitaire, le déficit se chiffrant à – 1967€ !


Les déductions fiscales en BIC réel

Voici donc les déductions qui ont été cumulées par mon expert-comptable pour arriver à ce déficit de 1967€ :

mercredi 19 mars 2014

Rendement locatif : l’outil indispensable

Logo
Il y a un an et demi je vous avez parlé d’un outil en ligne que j’avais trouvé pour calculer le rendement locatif d’un investissement immobilier. Un outil très simple mais qui se démarquait des autres pour 2 raisons : 
  1. la prise en compte de l’imposition 
  2. l’estimation de l’évolution du rendement au fil du temps.
Un outil idéal pour comparer rapidement différents investissements locatifs, selon différents mode de gestion (vide, meublé…).

Etant en phase de réflexion pour un 2ème investissement immobilier, je suis retourné sur ce site pour faire quelques simulations et c’est là que j’ai découvert que l’outil avait bien évolué !

Avec notamment ce qui me manquait à l’époque, l’intégration du régime BiC réel avec la prise en compte de l’amortissement du bien dans le calcul du rendement.

Cette fois tout y est, simple et efficace. Idéal pour dégrossir un projet immobilier !

L’occasion en une vingtaine de copies d’écran de vous dresser un tour d’horizon des possibilités offertes par ce site en ligne : Rendement Locatif

Je suis parti sur des chiffres que je considère réalistes pour un projet personnel de location meublée.


Les données de son projet d’investissement

Les 2 images suivantes constituent l’ensemble des données à remplir :

mercredi 26 février 2014

Location meublée : la préparation de ma prochaine déclaration fiscale en BIC réel


Petit rappel sur le régime BIC réel

Tout a commencé il y a un peu plus d’un an, fin 2012, par la lecture de ce livre. Même si j’avais eu connaissance de tout l’intérêt de ce régime fiscal au travers de différents commentaires sur le blog, c’est la première fois que j’y voyais vraiment clair sur quoi faire et comment le faire ! l’aspect pratique des choses…

Après avoir identifié une expert-comptable ayant déjà réalisé de telles déclarations, début 2013, je me suis donc déclaré officiellement loueur en meublé non professionnel (LMNP) en déposant un formulaire Poi à mon centre des impôts.  (vous pourrez voir un scan de de formulaire dans cet article).  

En précisant un début d’activité en location meublé au 1er janvier 2013.

Quelques mois plus tard, j’obtenais mon numéro SIRET. (que vous pouvez voir ici).

Comme précisé dans le formulaire Poi, déclarer une activité de type LMNP nous rend redevable de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE).
Et donc évidemment, je n’ai pas été oublié, fin 2013, j’ai reçu un formulaire de déclaration CFE qui était à retourner pour le 1er janvier 2014.

J’ai tout de même dû passer un petit coup de téléphone à mon expert-comptable pour lui demander quelques précisions (par exemple pour le montant de revenus sur l’année, avec ou sans les charges ?), mais globalement cette déclaration était assez succincte.

Et j’en ai profité pour fixer un RDV avec elle, fin janvier de cette année, pour préparer ma déclaration 2014.

mardi 14 janvier 2014

La maison voisine en investissement locatif ?


Je vous en ai parlé il y a quelques mois, j’ai acheté une nouvelle maison. A l’époque j’avais appris que l’une des maisons voisines était occupée par des locataires. Ce que je ne savais pas c’était que cette maison était en vente !

Est-ce une bonne opportunité pour un 2ème investissement immobilier locatif ?

De quoi s’agit t-il exactement ?

On pourrait plutôt parler de maison de ville. Une vielle maison mitoyenne en pierre, entièrement rénovée il y a quelques années,  une surface habitable d’environ 85 m² (100 m² au sol), 4 chambres sur 2 étages, en bord de route, et offrant un petit jardin d’environ 100 m². Une particularité intéressante, chaque chambre dispose de sa propre salle de douche.


Pourquoi cette maison m’intéresserait au-delà du placement locatif ?

Outre l’intérêt en termes d’investissement locatif, cette maison m’intéresserait surtout pour bonifier ma propre résidence principale. Je m’explique. Nos 2 jardins séparés de hauts murs en vielle pierre, sont toutefois un peu imbriqués. Une façon d’optimiser mon propre jardin de 250 m² serait de récupérer en gros la moitié du jardin voisin puis de reclôturer. 

En termes de valeur marchande des 2 biens, on pourrait penser que ça améliorerait un peu celle de ma résidence principale et dégraderait celle du bien locatif.

Il y aurait nécessairement un coût : d’abord pour détruire le mur en pierre et en remonter un dans le même style
Et il faudrait également recadastrer, faire redéfinir les limites des 2 propriétés.  Même si je suis l’unique propriétaire des 2 habitations.

Mais cette optimisation n’a de sens que si l’objectif principal de cet achat, l’investissement locatif, tiens la route.

mardi 3 septembre 2013

Location meublée et BIC réel : enfin mon numéro SIRET !



En mars dernier, je vous ai raconté que j’avais enfin fait officiellement la déclaration de mon activité de location meublée non professionnelle.

J’avais en effet déposé à mon centre des impôts un formulaire Poi de début d’activité.

D’une part, il s’agit d’une obligation légale pour en tant que bailleur en meublé, chose que je ne savais pas il y a encore un an…

Mais surtout, c’est le seul moyen de pouvoir ensuite choisir un régime fiscal très avantageux, le régime BIC réel simplifié.  

Je ne vais redétailler ici les bénéfices, je vous renvoie par exemple à cet article, mais en gros, ça devrait se traduire par quasiment pas d’impôts sur  mes revenus locatifs durant de longues années…


Pourquoi déposer le formulaire Poi ?

Pour obtenir un numéro SIRET, qui permettra ensuite à mon expert-comptable début 2014 de rédiger ma déclaration, en amortissant la valeur de mon logement.

Et ce numéro SIRET, le voici !

lundi 17 juin 2013

Loi Duflot et étude de cas pour investissement personnel

Pour faire suite à l’article invité précédent sur l’investissement dans l’immobilier neuf, j’ai voulu regarder ce que donnait un cas concret dans ma ville. Un investissement dans le neuf selon la « loi Duflot ».

Je précise que je suis personnellement dans une situation où je pourrais tirer pleinement profit du gain fiscal engendré.

Sur le principe, je suis donc un bon candidat pour ce type d’investissement. Une idée qui a germé dans mon esprit suite à ma dernière déclaration de revenus


Alors, en y regardant de plus près, qu’en est-il vraiment ? l’immobilier neuf est-il toujours une piste pour moi ou vais-je définitivement resté focalisé sur l’ancien ?


Les bénéfices et les contraintes de la loi Duflot

Avant tout, petit rappel sur les grandes lignes de la loi Duflot, qui a remplacé la loi Scellier au 1er janvier 2013.

Le gain attendu est le suivant : une réduction d’impôt sur le revenu, d’un montant égal à 18% du montant de l’investissement, étalée de manière linéaire et égale sur une période de 9 ans.

En clair, il s’agit donc d’une aide pour financer le logement mais sur une durée limitée à même pas la moitié d’un prêt classique de 20 ans. Mais bon, à voir...

mercredi 12 juin 2013

Investir dans l'immobilier neuf plutôt que dans l'ancien ?

Je voulais au travers de cet article parler de l’investissement dans l’immobilier neuf. Je n’ai aucune expérience dans le domaine à titre personnel, et j’irais même plus loin, je ne m’y suis jamais intéressé…peut-être parce que le neuf coûte à l’achat généralement 20% à 30% de plus que l’ancien !


Et pourtant, certaines études montrent qu’au bout du compte (à l’issue du prêt), c’est l’inverse ! Entre autres grâce aux solutions de défiscalisation…

Investissement peut-être plus rentable, moins d’impôts…alors ai-je eu tort de dénigrer le neuf ?

Je vous laisse lire ci-dessous l’avis de Laurent, une personne qui défend fermement l’immobilier neuf, vos avis et expériences en la matière sont évidemment les bienvenus !


  – 20% au départ pour l’ancien, mais…. +14% à l’arrivée

Olivier merci dans un premier temps pour votre invitation. Et de me permettre de développer une vision qui va à l’inverse de ce que l’on peut avoir naturellement en tête « je paie plus cher l’immobilier neuf, et pourtant, il me coûte moins cher à l’arrivée » !!!

Car c’est tout à fait exact : l’immobilier ancien, à données de surface habitable, d’emplacement et de niveau de standing comparables, est moins cher que le neuf de l’ordre de 20%.

Mais dans le cadre d’un investissement immobilier, il parait important d’analyser cet écart dans la durée : c’est un support qui doit produire des fruits et que l’on doit veiller à maintenir avec une certaine attractivité, sous peine de voir ces fruits s’étioler voire... disparaître.

Pour notre exemple, nous partirons d’un appartement neuf acheté 200.000 € et un bien comparable, en ancien, acheté 160.000 € ; l’un comme l’autre avec un financement sur 20 ans.

Et observons l’évolution, en 7 étapes, que va connaitre cet écart.

jeudi 23 mai 2013

Immobilier locatif : quel type de bien acheter pour louer ?

Je vais continuer à investir dans l’immobilier dans les années à venir, c’est une certitude.

Peut-être que je dupliquerai mon 1er achat, un studio (raison pour laquelle je suis régulièrement l’évolution de ce marché dans ma région), mais finalement le choix du type d’investissement immobilier est bien plus vaste. Un projet réussi est un projet bien préparé, il est donc préférable avant de se lancer à nouveau de regarder les différentes possibilités, en voici quelques-unes…

Et parmi elles, 3 m’intéressent plus particulièrement (en solution alternative au studio !)


Le studio

Un sujet que je connais donc assez bien avec l’investissement que j’ai fait il y a bientôt 4 ans.

Pour ce type de petit appartement, en particulier pour ceux situés en centre-ville ou dans les quartiers étudiants, la demande locative est généralement très forte.

La rentabilité est souvent assez élevée, en raison d’un prix d’achat limité, mais aussi surtout quand on en tire un très bon loyer en louant ces logements en meublé. Je pense que c’est le type d’appartement qui s’adapte le mieux au meublé, étant donné la surface limitée mais aussi étant donné les candidats locataires, jeunes actifs ou étudiants, davantage intéressés par ce type de service.

Je loue typiquement 25% plus cher que les mêmes studios de ma copropriété loués vide.

Le soucis principal vient de la durée d’occupation, souvent assez courte. Plus de changement de locataire, un plus grand risque de vacance locative donc et un travail de gestion locative plus important.


Les appartements plus grands, F2 ou F3

jeudi 9 mai 2013

Plus de revenus, plus d'impôts ! Ma déclaration 2013...

Gagner plus d’argent, développer de nouvelles sources de revenus, c’est grisant, mais attention à ne pas oublier un détail : il faudra en rendre une partie plus ou moins importante l’année suivante ! Evidemment ces nouveaux revenus seront imposés…

2012 a été une excellente année pour moi, la meilleure depuis je gagne ma vie…oui mais voilà, il va falloir passer à la caisse en 2013 !

Avec ma tranche d’imposition (TMI) à 30%, ça veut dire concrètement qu’à présent pour 1000€ gagné en plus, je dois rendre 300€ l’année suivante en impôt. Et ça on l’oublie souvent…

Il faudrait avoir le réflexe de placer sur un compte dédié ces 30% à chaque rentrée d’argent.


Entre parenthèse, une autre façon de s’enrichir, c’est dépenser mois…et oui, on n’est pas imposé sur l’argent que l’on n’a pas dépensé… Il y a ainsi 2 façons de disposer réellement de 1000€ en plus, soit économiser 1000€, soit gagner 1430€ de plus...sur lesquels on reversera à l’Etat 30%...(si je prends le cas de ma TMI)


Ma déclaration 2013 de mes revenus 2012

mercredi 3 avril 2013

Interview de l’auteur du livre « S’enrichir grâce à la location saisonnière »

J’ai déjà fait référence à plusieurs reprises à cet excellent livre de Ludovic Matten, passé en revue ici, qui m’a permis de comprendre puis de lancer le processus pour payer nettement moins d’impôts sur mes revenus locatifs dans les années à venir !

Voici donc ici une petite interview de Ludovic :


Ludovic, pourquoi as tu écrit ce livre sur la location meublée, saisonnière en particulier, comprenant des astuces pour mieux louer, des interviews d'experts, de nombreux récits de propriétaires et une partie fiscale importante.

"Dans la vie de tous les jours, je suis journaliste. J'aime écrire, raconter de belles histoires, faire partager ces histoires. En début d'année dernière, j'ai créé un blog sur l'immobilier, une de mes passions (passion-locatif). Petit à petit, au fil des semaines, a germé l'idée de coupler ces deux passions : l'écriture et l'immobilier. En tant que journaliste, on a toujours l'objectif, ou le rêve pour certains, d'écrire un bouquin et d'être édité. Je me suis donc attelé à la tâche, souhaitant finaliser un produit de qualité."


Pourquoi ce thème de la location saisonnière ?
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