J’ai posté plusieurs articles sur le blog il y a un an expliquant pourquoi
et comment j’avais choisi de déclarer les recettes locatives de mon studio loué
meublé au réel.
En BIC réel plus exactement, puisque les revenus issus de location meublée
ne sont pas considérés comme des revenus fonciers, mais comme des Bénéfices
Industriels et Commerciaux (des BIC).
Et c’est d’ailleurs pourquoi tout loueur en meublé même « non
professionnel » (LMNP) doit faire une déclaration officielle de début d’activité
suite à laquelle il lui sera attribué un numéro SIRET.
Après une première déclaration au réel en mai 2014, j’ai à nouveau fait
appel à mon expert-comptable pour la déclaration 2015.
Des démarches un peu compliquées la 1ère année qui se
simplifient les années suivantes…
En effet, en 2014, il avait fallu pour mon expert-comptable initier le
processus et en particulier estimer le montant d’amortissement annuel de mon bien,
comme expliqué dans cet article.
Il avait donc fallu que je fournisse pas mal de documents la première année : acte de vente, facture des travaux, bilan du meublé, mais aussi le
tableau d’amortissement du prêt bancaire…
Cette année, un simple échange de mail a été suffisant pour lui fournir
uniquement :
- un tableau Excel reprenant l’ensemble des recettes (les loyers perçus) et des dépenses (charges, impôts foncier…) de l’année 2014 pour le studio
- et les relevés de compte bancaire associés.
Quelques nouvelles dépenses à prendre en compte dans le calcul du bilan
comptable :
Par rapport à la toute première déclaration, quelques nouvelles dépenses
ont été intégrées cette année puisque réalisées uniquement en 2014 :
- les frais d’expert-comptable payés en mai 2014, de 500€
- les frais d’adhésion au Centre de Gestion Agrée (CGA, j’y reviendrai plus loin), 240€ payés également en mai 2014.
- et la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE), 136€ payés en décembre 2014
Enfin, les travaux de rénovation de la cage d’escalier de l’immeuble ont
également été pris en compte, 1200€ de charges exceptionnelles.
Le déficit foncier de mon investissement locatif