dimanche 26 juillet 2020

Mon meilleur investissement

Cet investissement sera probablement dépassé d’ici 1 an ou 2 par ma location saisonnière Airbnb débutée il y a 4 ans, sauf évidemment si cette pandémie de COVID-19 venait à perdurer, avec plusieurs milliers d’euros de bénéfices nets par an.

Mais à ce jour, le meilleur investissement que j’ai réalisé est le PEA que j’ai ouvert le 1er mars 2011, que j’ai alimenté et géré durant plus de 7 ans et que j’ai finalement clôturé le 19/10/2018.

A la différence de l’investissement immobilier qui peut souvent se faire quasiment sans apport personnel (au minimum les frais de notaire), investir en bourse nécessite un apport personnel de liquidités régulier. Et évidemment de l’argent que l’on ne pourra pas récupérer rapidement, sans garantie d’ailleurs de pouvoir récupérer sa mise. Mais avec un peu de discipline, et régularité et de patience, c’est l’un des meilleurs placements pour gagner beaucoup d’argent !

En voici la preuve

Comme on peut le voir sur les courbes ci-dessous, sur cette période de mars 2011 à fin Octobre 2018, le CAC 40 est passé de 4100 à 5100 points (avec un point bas à 2700, dont j’ai d’ailleurs bien profité, et un point haut à 5600 points), ce qui représente une hausse environ de +25%.


CAC40 à l'ouverture du PEA (environ 4100 points)

CAC40 à la clôture du PEA (environ 5100 points)

Certes, j’ai donc investi dans une période de croissance. Mais grâce aux dividendes, j’ai pu réaliser une performance bien supérieure à 25% !

Le dernier point que j’ai faitsur le blog, date du 09 Avril 2017. A partir de cette date, j’ai encore perçu plus de 4000€ de dividendes sur 2017 et 2018, avant de décider de clôturer mon PEA. Sur cette période je n’ai alimenté le PEA que de 500€ supplémentaires.

Au global sur 7 grosses années de vie de mon PEA, j’ai perçu plus de 12000€ de dividendes !

Tout cela pour un investissement personnel sur 7 ans de « seulement » 29000€.  Soit un peu plus de 4000€ par an en moyenne, de l’argent en partie issu de revenus alternatifs, dont je ne savais ne pas avoir besoin à court terme.

Pour au final un portefeuille d’action évalué lors de la revente à plus de 52000€, soit une performance de +79% ! Alors que le CAC40 ne réalisé que +25% sur la même période…

 

Quel portefeuille d’actions ?

dimanche 19 juillet 2020

Finances personnelles : résister au coronavirus !

La crise du COVID-19 a le mérite de nous rappeler que rien n’est jamais acquis, que même que lorsque tous les signaux sont au vert, tout peut changer très vite.

Même si de pour de nombreux scientifiques, une pandémie telle que celle que l’on vit avec le coronavirus était inévitable, la probabilité reste faible à l’échelle d’une vie humaine et forcément ce n’est pas le risque contre lequel on se prépare le plus.

Mais l’improbable est arrivé et de nombreuses personnes dans le monde sont et seront touchées. L’épidémie n’est pas terminée, et les mois seront encore très longs avant de pouvoir revivre normalement, en toute sécurité, et pouvoir commencer à sortir de la crise économique et sociale qui nous attend.

Tout le monde s’est probablement réjoui un peu vite de la fin du confinement, Il faut malheureusement craindre à présent une seconde vague. Et même si par miracle la France était épargnée, nous continuerons à être impactés, dès lors que le virus continue à circuler dans d’autres pays. Impossible d’imaginer relancer notre économie et limiter les licenciements si le monde entier ne sort pas de la crise. L’économie est trop mondialisée et ça ne changera pas, ou pas assez, soyons réaliste.

Toute l’économie est liée. Bien sûr certains vont subir la crise du COVID-19 encore plus fortement que d’autres : le tourisme, l’événementiel, l’aéronautique…

Mais en période de forte incertitude, personne n’est capable de planifier à 6 mois ou à 1 an, la stratégie de plupart des entreprises est la même, limiter les dépenses et préserver du cash pour survivre. Tous les investissements non indispensables sont gelés. Ce qui veut dire, des commandes réduites pour tous les fournisseurs. Bien sûr, la pression est mise sur les commerciaux pour récupérer un maximum de commandes…mais les clients sont dans la même situation, pas de budget à court terme…on attend de voir ce qu’il va se passer.

Dans ma société, pour le moment, peu de licenciements (uniquement dans les pays où on peut se passer de longs et couteux plans sociaux), mais pas mal de chômage partiel et une baisse de salaire temporaire (6 mois) « proposée » aux cadres sur la base du volontariat. Evidemment, il est bien vu d’être volontaire, pour montrer sa solidarité avec l’entreprise.

Tout ça alors qu’il y a quelques mois, tous les secteurs d’activité battaient des records. Impressionnant de voir à quelle vitesse, la situation peut entièrement se retourner.

Côté investissements personnel, c’est la même chose. Depuis plus de 3 ans, je profitais d’une vraie tendance de fond, le tourisme international en constante croissance, pour exploiter de manière très bénéficiaire ma location saisonnière via Airbnb.

Du jour au lendemain, tout s’est arrêté. Le coronavirus a obligé le monde entier à se confiner, fini les petits week ends, les voyages à l’étranger et même les déplacements professionnels.
Comme pour beaucoup d’entreprises, les charges sont restées, mais les recettes sont tombées instantanément à zéro.

Je n’avais pas du tout anticipé cette possibilité. Plus de 3 ans d’historique, répétable, stable, un calendrier déjà très bien rempli pour l’année 2020, je partais donc sur une 4ème année consécutive identique aux premières en termes de revenus, dans les 17000€. A ce jour, je suis dans les 9000€ sur l’année, et je commence à redouter une fin d’année difficile. (J’ai notamment une réservation de 700€ d’un groupe d’Afrique du Sud pour début Octobre qui sera probablement annulée étant donné la situation de l’épidémie dans ce pays…). Nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle fermeture des frontières.

Et pourtant je me disais que cet investissement était forcément pérenne, durable. En effet, les trois quart des voyageurs réservent mon Airbnb pour un objectif précis, venir faire de l’escalade dans la Forêt de Fontainebleau dont les rochers ne sont pas prêt de bouger !

Donc rien n’est acquis, il faut être prêt à amortir ce type de choc.

L’épargne de précaution
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