jeudi 19 mai 2011

Apprendre de ses erreurs : les leçons que j’ai retenues de la crise financière de 2008

J’ai commencé à investir en Fond Communs de Placement (FCP) au travers d’une assurance vie fin 2006. J’ai connu une première année 2007 assez faste avec une performance de + 17,6%. J’avais investi sur une dizaine de fonds, beaucoup orientés pays émergeant, l’Inde notamment.

Mais est arrivée la crise financière de 2008 …

Tous les cours de mes FCP ont commencé à chuter, certains assez lourdement, ceux qui avaient le plus grimpé bien sûr.

C’est alors que j’ai commis 2 erreurs successives par manque d’expérience, 2 erreurs qui se sont cumulées d’ailleurs.

La première erreur n’en est pas vraiment une sur le fond, mais plus sur la manière :
J’ai voulu profiter des baisses pour effectuer des rachats à bon compte, mais je l’ai fait avec trop de précipitation. Je l’ai fait beaucoup trop tôt dans cette période de crise, sans prendre suffisamment de recul par rapport aux événements journaliers. Certaines journées noires m’ont poussé à l’achat, alors qu’il y a encore eu de nombreux mois de baisse par la suite…

Cette période de crise était fondamentalement une très bonne période d’achat, pour des investissements moyen ou long terme, mais j’aurais dû être un peu plus patient ou bien racheter un peu plus progressivement au fur et à mesure des baisses, lisser davantage les nouveaux investissements. Certains fonds ont encore perdu 30 à 40% après mes derniers rachats.


Ma 2ème erreur est arrivée quelques mois plus tard…cette fois-ci j’ai fait l’erreur de me croire plus malin que le marché. J’ai cru pouvoir anticiper de qu’il allait se passer.

Le schéma ci-dessous représente ce dont j’étais certain à l’époque et la « tactique » que j’avais en tête :

lundi 16 mai 2011

Comment déclarer l'argent gagné sur Internet ?

Bien qu’à présent prè-remplie pour les salariés, faire sa déclaration d’impôts demeure une tâche pas si simple que ça dès que l’on commence à diversifier un peu ses revenus et ses activées…

Il m’a bien fallu une bonne heure tout de même pour déclarer mes revenus fonciers, ceux de mon studio loué meublé, comme je l’avais expliqué au régime réel en tant que revenus industriels et commerciaux (BIC) avec le statut de loueur en meublé non professionnel.

Ensuite s’est posée la question de mes revenus Internet ? Ebay et blog essentiellement.

Pour Ebay, je ne revends que des objets d’occasion qui m’appartenaient, aucune d’activité d’achat - revente de biens neufs, et ça n’a pas dépassé les 500€ en 2010, donc rien à déclarer à priori.

Pour les revenus générés par le blog, là c’est différent. Je vends de la publicité notamment, c’est une activité commerciale.
Et ça doit bien sûr être déclaré, et normalement dès le premier euro !

Par acquis de conscience, j’ai donc appelé mon centre des impôts pour leur demander quelle était la bonne démarche.


Quelles sont les 3 options possibles ?

vendredi 13 mai 2011

Guide, les meilleurs conseils pour votre argent

Aurélien du blog Je deviens riche a pris l'initiative de demander à un certain nombre de bloggeurs dont moi-même quels sont leurs meilleurs conseils sur l'argent

Et il a ainsi compilé les résultats dans un petit guide totalement gratuit que vous pouvez télécharger ici sur son blog.


Vous y retrouverez des conseils de Sylvain de ZeroDette, Mickaël d' Esprit-riche, Etienne d'’Investisseur Debutant, Joël de Blog-invest, Thibaud de Mes-finances-mode-demploi, Rémi de Richeidee, Kategriss de Gerermonargent et Guillaume de komment-devenir-riche.

mardi 10 mai 2011

Mes sources de revenu supplémentaires sur Internet

J’ai commencé à m’intéresser à Internet comme source de revenus supplémentaires en janvier 2010.

Le blog, gains directs et surtout indirects !

Il y a bien sûr ce blog, bien que ce soit pour moi beaucoup plus qu’un moyen de gagner un peu d’argent.
Comme je l’ai déjà évoqué, c’est un outil extrêmement puissant pour faire le point sur ses projets, ses objectifs, pour se former, partager et apprendre de l’expérience des autres. Il y a donc des gains directs (pub, etc…) mais aussi beaucoup de gains indirects, difficilement chiffrables aujourd’hui mais à coup sûr conséquent: des connaissances acquises qui me permettent d’optimiser mes investissements :
je pense notamment aux échanges que j’ai eu qui m’ont poussé à passer du compte-titres au PEA pour minimiser l’impact fiscal sur mon portefeuille d’actions à haut dividendes, ou également les commentaires qui m'ont appris que l’on pouvait amortir les meubles et les locaux en cas de location en meublé, ce qui aura pour conséquence de radicalement réduire mes futurs impôts sur les revenus fonciers.

Mes autres sites

Outre ce blog, je vous ai également parlé des 2 sites liés à l’astronomie : un vieux site d’étudiant relancé et monétisé. Celui-ci ne demande quasiment aucun travail. Et un autre lancé l’année dernière qui est davantage un petit business avec de la prestation de service pour astronome amateur. Celui-ci requiert un effort assez conséquent, pas le maintien du site en lui-même, mais la fourniture du service qui est derrière. Mais les bénéfices sont au rendez-vous... 

jeudi 5 mai 2011

Investissement locatif plus ou moins autofinancé: avec ou sans apport personnel ?

Dans un premier article, j’avais simulé une étude de cas qui montrait que la performance d’un placement immobilier locatif était nettement supérieure dans le cas d’un apport personnel nul : pour le cas étudié il fallait jouer à fond l’effet de levier du crédit en empruntant la totalité de la somme nécessaire à l’acquisition.

Suite à cet article, j’ai reçu un commentaire tout à fait pertinent me disant que mon cas était peut-être un peu trop optimiste, avec comme hypothèses un loyer de 500€ pour un coût de 85000€.

En gros le bien était quasiment autofinancé. Et dans ce cas, autant laisser le locataire payer la totalité de l’investissement.

Soit dit en passant, c’est un cas de figure pas totalement utopique tout de même, puisque c’est plus ou moins mon cas personnel ! Un studio rénové qui a nécessité un emprunt de 85000€ (acquisition + travaux, les frais de notaire ont été payés en plus), et qui est aujourd’hui loué 550€ par mois en meublé, en région parisienne. L’achat ayant été fait en Aout 2009.

 
Maintenant qu’en est-il si on considère effectivement un cas moins favorable, avec par exemple un loyer de seulement 350€ pour le même coût d’achat de 85000€ ?

dimanche 1 mai 2011

Investir en bourse, 6 profils, 6 méthodes

A l’initiative de David du blog Etreriche, un petit guide d’investissement en bourse a été rédigé. L’idée que j’avais trouvée originale était de présenter différents profils d’investisseurs en bourse, chacun ayant une méthode ou une approche spécifique.

6 profils au total représentés par :

Il n’y a pas une solution unique pour investir en bourse, elles sont multiples et pour y réussir, il est important de trouver la méthode qui nous convient le mieux.

mardi 26 avril 2011

Imposition de mes revenus fonciers : pourquoi je vais privilégier le régime réel encore quelques années


Ma feuille de déclaration de revenus vient d’arriver dans ma boite aux lettres…, bien que pré-remplie, c’est forcément devenu une tâche un peu plus complexe depuis que je me suis lancé dans l’investissement immobilier locatif. Mais rien de rédhibitoire tout de même, les impôts ont même pensé cette année à m’envoyer le formulaire supplémentaire, plus besoin d’aller télécharger le bon sur impots.gouv !

Et comme l’année dernière je vais continuer à déclarer les revenus fonciers de mon studio loué meublé au réel, et ainsi bénéficier de toutes les charges déductibles possibles.

Dans le cas de la location meublé, avec le statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP), les revenus locatifs doivent être déclarés en tant que Bénéfices Industriels et Commerciaux. (BIC). 

Et comme pour la location vide, il y a ensuite possibilité de choisir une déclaration de type micro-BIC ou au réel.
Le micro-BIC est plus avantageux que le micro-foncier de la location nue avec un abattement de 50% sur les revenus bruts, au lieu de 30%.

Malgré cela, le réel reste nettement plus avantageux dans mon cas, du moins pendant encore un certain nombre d’années, essentiellement parce que ce régime m’offre la possibilité de déduire mes intérêts d’emprunts, intérêts qui sont particulièrement lourds durant ces premières années de crédit, étant donné que j’ai emprunté la totalité de la somme nécessaire à l’acquisition de l’appartement.


Quelques chiffres pour être plus concret :

Je suppose que je loue 11 mois par an mon studio meublé avec un loyer de 625€ charges comprises. Les recettes annuelles sont donc de 6875€.

Avec le régime fiscal du micro-BIC et de son abattement de 50%, il resterait 6875€ - 50% x 6875€ = 3437€ de revenus fonciers imposables. 

mardi 19 avril 2011

Investissement immobilier locatif : avec ou sans apport personnel ?

J’ai réalisé ma première opération d’investissement locatif sans apport, en tout cas simplement les frais de notaire et de meublé. Le principal, le coût d’acquisition et les travaux, a été financé 100% à crédit. Je ne me suis pas posé la question du bénéfice que je pourrais tirer d’un éventuel apport personnel, puisque de toute façon je n’avais pas de liquidités disponible à cette époque.

Mieux vaut-il investir dans l’immobilier avec ou sans apport personnel ?

Je me pose à présent à cette question pour préparer éventuellement un 2ème achat dans les mois ou années à venir. Dois-je constituer une réserve d’argent dans ce but ou non ? ce qui orienterait le placement de ma capacité d’épargne actuelle, sur des comptes bloqués un certain temps (mon PEE par exemple) ou des solutions plus flexible type assurance vie.

De plus, je discutais récemment avec un ami dont les parents ont beaucoup investi dans la pierre, avec le raisonnement suivant : "l’optimum est de rembourser les crédits immobiliers sur 5 années, puis de passer à un autre achat…" ça avait dû être pensé...

Je pense que la question est assez complexe et n’a pas de réponse unique. Je présente ici le résultat de ma réflexion, d’un point de vue essentiellement performance globale du placement. Mais il y a surement d’autres aspects à prendre en compte, d’autres façons de juger s’il est plus pertinent d’investir entièrement à crédit ou non.

Etude de cas chiffrée

Considérons un appartement dont la valeur d’achat est de 85 000€, et dont le loyer perçu est de 500€.

Dans toute l’étude comparative qui suit, je ne considère aucune revalorisation du loyer, ni aucune hausse de l’immobilier à terme. C’est du comparatif, ça ne devrait pas influer les tendances. J’ai aussi considéré une location pleine, aucune vacance locative.


J’ai regardé les différents cas suivants :
  1. Aucun apport : 85000€ financés à crédit sur 20 ans 
  2. Apport de 10000€ : 75000€ financés à crédit sur 17 ans 
  3. Apport de 30000€ : 55000€ financés à crédit sur 11 ans 
  4. Apport de 50000€ : 35000€ financés à crédit sur 6 ans 
  5. Apport complet de 85000€ : aucun crédit
L’idée est d’estimer la performance du placement au bout de 20 ans, pour chacun de ces scenarios.

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