lundi 11 avril 2011

Mon plan d’investissement : une approche diversifiée

Je n’ai pas de domaine privilégié d’investissement, en tout cas pour le moment. Et surtout je pense qu’il est fondamentalement bon de diversifier, à moins d’être expert dans un domaine ou d’y développer une passion, le tout « immobilier » ou le tout « bourse ».

Mon approche d’investissement n’a sûrement rien de révolutionnaire. Mais appliquée avec méthode et discipline sur la durée, et associée à une bonne exécution, elle devrait permettre de m’enrichir à coup sûr !

J’ai toujours aimé épargner ce qui m’a permis un peu avant 30 ans de me mettre en bonne position pour réellement investir, faire fructifier cette capacité d’épargne !

En bonne position signifie pour moi plusieurs choses :
  • S’être débarrassé de ses mauvaises dettes, notamment aucun crédit automobile
  • Ne pas vivre au dessus de ses moyens et arriver à dégager une capacité d’épargne annuelle : pas nécessairement tous les mois (ils ne se valent pas tous, il y a les tiers d’impôts, les primes…), personnellement, je ne cherche pas à placer de façon automatique par exemple 200€ / mois. Mais je  me fixe un objectif d'épargne annuel que je rempli déjà en parti en plaçant mon intéressement,et mon 13ème mois.
  • S’être bâti une épargne de précaution: quelques mois de salaire, à chacun de juger selon sa situation, 2 mois pour moi (sur Livret A ou LDD)
  • Avoir fait la démarche pour devenir propriétaire et avoir commencé à rembourser sa résidence principale

Et depuis 5 ans, je me suis engagé activement dans la 2ème phase, l’investissement !
    J’ai donc pris le parti de me diversifier, d’une part pour limiter les risques, mais aussi pour découvrir dans quel domaine je me sens le plus à l’aise, le plus doué pour y investir avec succès. Explorer différentes voies en parallèle est forcément un peu plus lourd à gérer, mais certaines solutions prennent peu de temps, une fois le système mis en place.


    Mes investissements passent donc actuellement par 4 supports différents, 3 financiers et 1 immobilier :

    mercredi 6 avril 2011

    Acheter à 2 sans être marié, l’achat croisé

    Je ne suis pas marié, je vis en concubinage…et la loi n’aime pas ça, comme le déclarait Napoléon Bonaparte : « les concubins se désintéressent de la loi ; la loi se désintéresse d'eux ». Sur le plan civil, nous sommes considérés comme de véritables étrangers.

    Donc c’est mal, mais ça me convient très bien. Et ce n’est pas cette situation qui nous a empêché d’acheter à deux notre résidence principale, première action que je considérais comme critique vers un peu plus d’indépendance financière, il y a de ça bientôt 7 ans.

    Notre problème principal était de trouver la meilleure solution légale pour protéger le conjoint survivant en cas de décès de l’autre. En clair, lui permettre de conserver la jouissance de la maison sans être inquiété par les héritiers désireux de récupérer leur part en vendant le bien, à l’époque nos parents, aujourd’hui nos enfants.

    Il existe plusieurs options, plus ou moins complexes, plus ou moins avantageuses, entre autres, l’indivision (solution mise en œuvre par défaut si rien d’autre n’est précisé) ou la création d’une Société Civile Immobilière (SCI).

    vendredi 1 avril 2011

    La constitution de mon PEA « rendement » et les dividendes 2011 attendus

    Comme expliqué précédemment, j’ai décidé pour des raisons de fiscalité des dividendes de remplacer mon compte-titres par un PEA, et j’en ai profité pour changer de courtier en ligne, Binck à la place de Fortuneo.

    Ce nouveau départ, a aussi été l’occasion d’une remise à plat de mon portefeuille. L’occasion de focaliser le choix de mes actions sur ma stratégie « rendement », l’objectif à terme étant de me constituer un capital capable de générer un revenu passif significatif grâce aux dividendes.

    Je cherche donc à investir dans des actions de sociétés qui distribuent des dividendes élevés actuellement, mais surtout qui le font dans la durée depuis plusieurs années ou qui s’engagent à maintenir ce niveau dans les prochaines années. Autre axe de recherche : les entreprises qui offrent des dividendes, peut-être un peu moins élevés que certains, mais qui ont une politique de hausse des dividendes chaque année.

    J’ai donc vendu toutes les actions de mon compte-titre Fortuneo le 31 janvier, puis j’ai réinvesti dans mon PEA Binck.
    Le portefeuille a été entièrement reconstitué au 15 mars. 3500€ ont été récupérés, que j’ai investi sur 6 lignes d’actions. Il s’agissait donc de petits ordres, tous inférieurs à 1000€, d’où l’intérêt pour moi de choisir un courtier adapté à mon profil. (Faibles frais de courtage sur les petits ordres).


    La constitution du PEA :

    mardi 29 mars 2011

    Gestion locative, une dernière réunion de syndic encourageante

    Dans mon dernier article relatif à la vie de la copropriété dans laquelle j’ai investi dans un studio, je regrettais un peu l’inaction du syndic bénévole depuis mon achat. La dernière réunion de ce début d’année m’a plutôt rassuré, avec un volontarisme affiché bien meilleur.

    Je retiendrai un certain nombre de points positifs :

    • La remise à plat des comptes :
    La personne ayant repris la charge du syndic, de façon bénévole, vient d’effectuer un gros travail d’archéologie dans les comptes.

    Jusqu’à présent je n’avais jamais réussi à avoir un bilan comptable clair de la situation de la copropriété, les dépenses, les recettes, les avances sur travaux déjà votés, etc…

    Enfin, j’ai les tableaux en ma possession : tout a été repris depuis mi 2009, date à laquelle l’ancien syndic a quitté son poste après m’avoir vendu son appartement. Beaucoup de choses avaient été gérées à la légère, avec un manque de rigueur évident.

    C’est donc une très bonne évolution : j’ai le détail des différents postes de dépense : le gaz (chauffage collectif), l’eau (collectif également), l’électricité (juste pour la copropriété), les frais d’assurance, de banque, de poste, d’entretien de la chaudière, etc…

    Je sais donc maintenant comment avait été estimés (mais mal estimé, j’y reviendrais), les 75€ de provision pour charge que je paye tous les mois (et que je refacture à mes locataires). 74% de ces charges sont le gaz et l’eau, communs. Le montant des charges liées au fonctionnement de la copropriété est inférieur à 10€ mensuel.

    jeudi 24 mars 2011

    Passage du compte-titres au PEA et changement de courtier !

    Début Aout 2010, j’ai ouvert un compte-titres afin de commencer à investir en bourse en direct. Ce support d’investissement était celui qui me semblait être le mieux adapté à mon profil, compte tenu des opérations en bourse que j’envisageais. Je vais y revenir. J’avais également choisi Fortuneo comme courtier en ligne, après avoir comparé les principales offres du marché.

    Et bien 8 mois plus tard, remise à plat totale, j’ai tout changé ! Manifestement, rien ne vaut la pratique et l’expérience pour faire les bons choix !


    Pourquoi passer au PEA ?

    Premièrement, après quelques mois d’expérience en bourse, j’ai aujourd’hui une vision bien plus claire de la façon dont je souhaite investir en actions :

    • Pas de trading, d’achat revente rapide, pas de produits dérivés
    • mais plutôt de l’achat long terme (avec arbitrages si nécessaire), d’actions à haut rendement, ou en tout cas d’actions de sociétés qui tendent à augmenter leurs dividendes année après année, de façon régulière. De plus, il y a déjà pas mal d’opportunité sur le marché français et européen. Le PEA est donc suffisant, le compte-titres ne se justifie pas.

    Mais surtout, dans l'optique à faire fructifier mon portefeuille au travers des dividendes, le PEA est bien plus avantageux que le compte-titres d’un point de vue fiscalité des dividendes.

    lundi 21 mars 2011

    Quel est le meilleur courtier pour un investisseur peu actif ?

    Vous reconnaissez-vous dans ce profil ?
     
    • Vous souhaitez commencer à investir en bourse, acheter quelques actions, au travers d’un PEA ou d’un compte-titres ?
    • Vous allez bâtir votre portefeuille progressivement, votre capital initial étant encore assez modeste ?
    • Votre approche d’investissement est plutôt celle du bon père de famille, du petit porteur ? Pas de boursicotage, pas de trading intensif, pas de produits dérivés ? Simplement quelques ordres par mois voir même pas du tout, des ordres aux montants limités, de quelques centaines à quelques milliers d’euros ? Principalement sur la bourse de Paris ?

    Quel courtier en ligne devez-vous choisir actuellement ?

    C’est la question que je viens de me poser à nouveau, essayer de faire le tri parmi toutes les offres en ligne. J’avais déjà fait un tour d’horizon des offres l’été dernier, mais pour plusieurs raisons que je détaillerai dans un prochain article, je viens de décider de changer de courtier.

    J’ai donc essayé de comparer à nouveau les offres, en me focalisant sur ce profil (le mien !), d’investisseur en bourse, débutant et peu actif, mais qui recherche les frais les plus faibles associés au meilleur service !

    Mes principaux critères de classement :

    mardi 15 mars 2011

    Investissement locatif : louer vide ou meublé ?

    J’ai déjà un peu évoqué ce sujet dans cet article dans lequel j’avais comparé les loyers des locations louées vides de ma copropriété par rapport à ma location meublée (visite virtuelle ici)

    Mais ayant eu beaucoup de questions récemment par email, sur le choix du type de location, je vais essayer ici de résumer les avantages et inconvénients du meublé par rapport à la location nue.

    Les avantages de la location meublée :

    • La possibilité de demander un loyer plus élevé, en raison des prestations supplémentaires.
    • Et d’autant plus élevé que l’on arrive à mettre son bien en valeur : arriver à créer un effet coup de cœur chez le potentiel locataire, lui donner envie de vivre dans votre appartement, même au prix d’un petit effort financier de sa part.
    • En relation avec ce dernier point, se donner l’opportunité d’un projet personnel sympa si on aime la déco !
    • Se démarquer de la concurrence, des autres appartements standards qui sont à louer en même temps que le vôtre. En conséquence, la possibilité de louer plus rapidement, avec un minimum de vacance locative. En cas de demande locative un peu faible, ça peut aussi permettre d’éviter de devoir trop baisser son loyer pour trouver preneur.
    • La fiscalité: des impôts fonciers allégés, avec le statut LMNP, de location meublée non professionnelle. Au lieu du classique micro-foncier et son abattement de 30%, ce statut permet d’obtenir un abattement de 50% actuellement sur les recettes, au travers du régime micro-BIC (micro-entreprise). Personnellement, je n’utilise pas actuellement ce bénéfice, j’ai choisi le régime réel (qu’il faut alors conserver durant 3 années), afin de pouvoir déduire tous mes frais, et principalement les importants frais de rénovation initiaux. C’était encore plus avantageux pour moi pour commencer.

    Les inconvénients du meublé par rapport à la location nue :

    vendredi 11 mars 2011

    Vivre en Suisse, 10 mois plus tard: une capacité d’épargne triplée !

    Je vous avais parlé d’un ami qui est parti s’expatrier en Suisse il y a maintenant plus de 10 mois afin d’y travailler. Il vous racontait dans cet article son expérience après 6 mois sur place. Il y été très satisfait à tout point de vue, mais il lui fallait un peu plus de temps pour commencer à faire un premier bilan comptable de sa situation.

    C’est ce qu’il a fait depuis, après de 10 mois sur place. 

    Dans le tableau suivant, la comparaison est exprimée en pourcentage du salaire net. Par exemple, en Suisse, le poste logement de son budget représente 25% de son salaire net « suisse ». En France, c’était également 25%, mais 25% de son salaire net « français ». Même proportion mais pas la même valeur absolue.

    Son salaire net est 2 fois (2,05 fois exactement) plus élevé qu’en France.
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