1 Parce que j’y suis tous les jours confronté à des situations qui me déplaisent…
J’aime mon travail, la vie sociale qui va avec, les relations souvent amicales avec mes collègues, j’irais même jusqu’à dire que j’aime ma société.
Et pourtant je me sens régulièrement terriblement frustré !
Frustré de devoir m’aligner sur des stratégies que je ne cautionne pas, frustré de ne pas réussir à avoir un impact plus important, frustré d’être englué dans une organisation figée incapable de se remettre en cause, frustré du manque de réactivité et de proactivité, du manque de prise de décision. Frustré d’être formé au leadership et aux grands principes qui vont avec, et de se rendre compte que dans la vie de tous les jours, les considérations « politiques » prendront encore le pas sur les décisions saines et objectives.
Il est tellement rafraichissant et motivant de travailler pour soi. Je ne parle pas forcément d’entreprendre. N’importe quelle petite activité pilotée soi-même permet de ressentir cela. J’ai vraiment découvert ce sentiment pour la première fois lors de mon projet de 6 mois d’investissement immobilier locatif.
Quand on a commencé à y gouter, les frustrations de la vie professionnelle salariée sont encore plus perceptibles.