jeudi 11 février 2016

Crise boursière, enfin le retour des soldes ?



Après une année 2015 marquée par des cours de bourse qui se sont maintenus à un haut niveau, le CAC40 vient de perdre 20% durant ces 3 derniers mois !

Il y a toujours pleins de bonnes explications, un cours du pétrole trop bas, l’économie chinoise qui ralentit, des craintes plus générales sur la croissance mondiale, etc…

Peu importe au final, il faut savoir prendre de la distance avec tout cela et retenir une seule chose :
L’évolution des cours de bourse est quelque chose de cyclique, avec une alternance de périodes de hausse et de baisse. C’est historique, il y aura toujours une bonne raison pour subir un krach boursier, et il y aura toujours également de belles années de croissance !


Pourquoi investir en bourse comme on investirait dans l’immobilier ?

Une fois que l’on a fait ce constat, il y a 2 possibilités : 

Soit « jouer en bourse », en tentant de faire croitre son capital : acheter bas et revendre haut.
Ca implique d’être très actif, de suivre de très près les cours et ça induit également beaucoup de stress !
Et au final, beaucoup ont tenté cette méthode d’argent facile et rapide, qui les a conduit à l’échec. Même les traders professionnels se trompent…pour moi, c’est comme jouer au casino, il faut être très chanceux.

Soit acheter des actions comme on achète de l’immobilier locatif : on n’achète pas dans le but de revendre avec une plus-value mais dans le but de percevoir « un loyer » de son investissement. Et pour les actions, les loyers, ces sont les dividendes, cette part de bénéfices que les entreprises redistribuent à leurs actionnaires.
Il faut donc bien garder à l’esprit que l’idée n’est pas de récupérer son capital un jour. Donc peu importe l’évolution de ce capital et donc des cours de bourse. Ce qui compte, c’est le nombre d’actions détenues et le dividende par action que l’on va toucher.

C’est le choix que j’ai fait il y a 5 ans, qui me rapporte aujourd’hui plus de 2000€ par an de dividendes, donc de revenus supplémentaires.

Et quand on investit de cette manière, les crises boursières peuvent s’apparenter à une période de soldes !


Une réelle chute de la bourse ? 

mardi 19 janvier 2016

Comment déclarer ses revenus LMNP : l'interview d'un expert comptable


Comment déclarer les revenus de vos locations meublées ? C’est une question à laquelle vous allez bientôt devoir répondre. Choisir l’option simple du micro-BIC ou celle un peu plus complexe mais fiscalement plus avantageuse du BIC réel ? Pour la 2ème option il est encore temps de vous y prendre et de contacter un expert-comptable.

Pour plus d’information sur ce sujet, je vous propose aujourd’hui une interview de Julien Llorens, responsable du cabinet d’expertise CMF Conseil et Expertise. Une interview dans laquelle j’aurai appris une excellente nouvelle concernant le crédit d’impôt pour 2016…

Bonjour Julien,

D’après les retours de plusieurs lecteurs et mon expérience personnelle, il semble difficile de trouver un expert-comptable, qui ait non seulement l’expertise mais également la volonté d’assurer la réalisation de déclaration LMNP, pourquoi avez-vous spécialisé votre cabinet dans cette voie ?


Nous constatons une forte demande pour la location meublée LMNP au réel, depuis sa refonte en 2009, grâce aux nombreux atouts qu’elle offre aux investisseurs notamment en matière fiscal.

Ce n’est pas une spécialisation à part entière, puisque nous nous occupons également tout type de TPE PME mais nous avons fait le choix de consacrer une grande partie de notre activité comptable à ce régime qui comporte de nombreuses spécificités.

Ce sont de petits dossiers avec généralement un ou deux appartements loués et qui, selon le volume, peuvent s’avérer moins rentable qu’une comptabilité classique n’intéressant donc pas certains confrères.

Même si dans la grande majorité des cas, le régime BIC réel est un régime d’imposition plus rentable que le micro-BIC, proposez-vous à vos clients au préalable une étude comparative des différents modes d’imposition afin d’orienter leur choix ?

En effet, chaque cas est particulier et doit faire l’objet d’une étude de cas spécifique.

mardi 12 janvier 2016

Comment sortir de son PEA ?


En mars 2016, mon PEA aura 5 ans ! ce qui veut dire que ça déjà presque 5 ans que vous pouvez suivre sur le blog l’évolution de mon portefeuille d’actions et la croissance de mes dividendes. Le temps passe vraiment très vite…

Et vous savez probablement que 5 ans est la durée minimale recommandée pour ce type de support d’investissement ; en effet après 5 ans, les plus-values réalisées ne sont plus imposables et subiront seulement les prélèvements sociaux (soit 15,5% actuellement)

Comment est-ce que je compte exploiter mon PEA pour en tirer des revenus supplémentaires chaque année ?

5 ans est un minimum de durée de détention certes, mais la véritable durée minimale si on veut que notre PEA soit une source régulière de revenu passif, c’est 8 ans !

En effet après 8 ans, le PEA offre plusieurs possibilités et en particulier :

1 _ Continuer à faire vivre le PEA en effectuant des versements complémentaires et donc en continuant à acheter de nouvelles actions.

2 _ Et surtout faire des retraits partiels, sachant toutefois que la conséquence est  l’impossibilité de faire ultérieurement de nouveaux versements.


Voilà donc comment je compte procéder.

Après avoir perçu 1997€ de dividendes en 2015, mon estimation préliminaire pour 2016 est de 2149€ (sur la base de dividendes par action identiques à ceux de 2015, ce qui est très probablement faux, mais c’est une base de départ…)

Evolution des dividendes perçus depuis 2011
Ma cible à terme serait de percevoir annuellement 5000€ de dividendes (de revenus) net de prélèvements sociaux par an, ce qui signifie environ 6000€ de dividendes brut.
                                                                                                
Je ne suis donc aujourd’hui environ qu’au tiers de mon objectif.

lundi 14 décembre 2015

Devenir plus riche et plus indépendant…bilan de l’année écoulée



Sur la longue route de l’indépendance financière, quels auront été les faits marquants de cette année ?

Commençons par mon activité professionnelle ! un sujet qui peut apparaître ici comme un intrus mais qui n’est pourtant pas forcément à dissocier de toute liberté financière.

Une année professionnellement bien chargée (c’est vrai que j’ai vendu pas mal de mon temps cette année (ceci dit plutôt bien vendu !)…) mais loin d’avoir été déplaisante. Je dois bien reconnaître que j’ai passé du bon temps au boulot, que je m’y suis même bien amusé parfois…

Et ça, c’est ce qui compte ! être heureux de se lever le matin pour aller au travail…parce que l’on sait que l’on va faire des choses intéressantes, motivantes.  Et je sais bien que ce n’est pas donné à tout le monde ! Mais ça arrive…et quand on a en plus des collègues qui sont davantage des amis que des collaborateurs, ça n’aurait pas de sens de dédaigner systématiquement tout travail salarié ! 
Oui, il est possible de travailler pour quelqu’un et d’être très heureux ! Je peux l’affirmer, c’est du vécu.
Mais je sais aussi qu’en 15 ans d’activité, je suis passé 3 fois au travers de plans sociaux, et que je ne suis qu’un numéro parmi d’autres (1 sur 35000 employés ;-).
Je suis tout à fait lucide sur le fait que personne et en particulier moi-même n’est irremplaçable ! 
Et une année passée ne préfigure pas des suivantes : il y a des hauts et des bas, cette année était un haut, l’année prochaine sera peut-être un bas : soit parce que mon employeur en aura assez de me payer, soit parce que le projet sur lequel je travaillerai ne présentera aucun intérêt à mes yeux, soit pour tout autre raison qui fera que je n’aurai plus aucune motivation à me lever le matin…

Et là, je veux pouvoir le vivre de la meilleure façon possible : savoir que ma sécurité financière est en partie assurée quoiqu’il arrive et que je peux donc prendre des décisions sur la suite à donner à ma carrière…

Bon, pour le moment, il semblerait que j’ai encore quelques années positives devant moi, avec une visibilité de 2 ou 3 ans je dirais, un poste qui se libère m’intéresse et on me le propose.

Ce qui signifie au moins encore quelques années à « exploiter mon employeur » et à mettre à profit l’argent que je lui extirpe tous les mois pour l’investir au maximum et ainsi préparer l’après, en toute indépendance ! Évidemment tout en développant en parallèle des revenus annexes…

Poursuivons,  par ce qui est probablement le moins excitant mais pourtant indispensable,  l’entretien et le maintien des acquis.

Mes investissements immobiliers et financiers

vendredi 27 novembre 2015

Le contrôle fiscal de mes revenus locatifs !



En fin d’année, les lettres des impôts sont légion dans la boite aux lettres : taxe d’habitation, taxes foncières, dernière tranche de l’impôt sur le revenu (et oui, je ne suis pas mensualisé, et d’ailleurs le probable futur prélèvement à la source me déplait fortement !)...
Mais même si c’est toujours pénible, on s’y attend, rien de surprenant.

Il y a par contre un autre type de courrier des impôts auquel je ne m’attendais pas, même si je savais bien que la probabilité était haute, très haute même !


Un courrier provenant du pole contrôle des revenus du patrimoine, que m’adressait une certaine contrôleuse des impôts !

Il s’agissait donc de mon tout premier contrôle fiscal !

Une bonne histoire à raconter aux collègues, alors que justement ça faisait déjà plusieurs semaines que beaucoup d’entre nous tentaient de justifier au mieux le Crédit Impôt Recherche que la société touche chaque année en tant que centre de recherche…
Il fut un temps où l’Etat ne demandait aucune justification, mais les temps ont bien changé (il y a un peu de dette à combler…) et à présent chaque année, nous avons droit à contrôle fiscal dont le but est de vérifier que l’argent versé sous forme de crédit d’impôt a bien été utilisé pour faire de la recherche et pas autre chose ! Ce qui veut dire que chaque chef de projet doit tenter de justifier que son travail est bien rentré dans les cases de l’administration fiscale, ce qui est loin d’être évident…

Bref, alors que je m’arrachais déjà les cheveux au boulot, j’ai eu droit à mon contrôle fiscal personnel !


Un contrôle fiscal sur les revenus locatifs des années 2012, 2013 et 2014


L’objet du courrier était une « demande de renseignements » concernant mes déclarations de revenus des années 2012, 2013 et 2014, les 3 dernières années donc.

Mais plus précisément les demandes étaient focalisées sur la déclaration des revenus issus de mon 1er investissement locatif.

lundi 9 novembre 2015

Immobilier : Réussir son opération d'achat / revente

Aujourd'hui, je vous propose de découvrir une expérience d’achat-revente, celle de Paul, du blog  serial investisseur, c'est du vécu, concret et plein de bon conseils !


Suite à la publication de cette vidéo dans laquelle j'explique comment nous avons réalisé une plus-value de 51 000 euros en 2009, j'ai reçu plusieurs messages, dont certains un peu désagréables, sur le mode : « t'as eu un coup de chance » « aujourd'hui, c'est impossible de faire ce genre d'opérations »...etc, etc.

Du coup, ce que je vous propose de faire aujourd'hui, c'est de vous donner un deuxième exemple plus récent (2011). Puis, nous verrons comment mettre toutes les chances de son côté pour s'assurer que l'opération est réalisable.


Une maison à rénover

En 2007, nous avons décidé de réaliser un investissement locatif.

Après quelques recherches, nous avons trouvé une maison à rénover à la périphérie de Caen.

Il s'agissait d'une maison de bourg sur 3 niveaux de 75 m² avec un jardin à l'arrière d'environ 300 m² que nous avons payé 65 000 euros. Le propriétaire de l'époque en demandait 85 000 euros.

Bref, une petite maison à rénover et, pour se faire les dents, de (très) nombreux travaux : planchers à refaire, électricité et plomberie complètes, menuiseries, enduits extérieurs, isolation / placo, décoration et jardin.

Voilà une idée du décor !


samedi 24 octobre 2015

Devenez plus libre financièrement, 2ème édition, mon nouveau guide gratuit !

Je n’ai pas été très actif sur le blog ces dernières semaines, mais pas totalement inactif pour autant ! bien au contraire…

J’avais décidé de me consacrer à la réalisation de la 2ème édition de mon guide gratuit, 35 diapo autour d'un unique thème : Comment devenir plus indépendant financièrement !

Le dernier datait d’il y a 3 ans, une bonne remise à jour était nécessaire !

Je repoussais l’exercice régulièrement, mais je suis aujourd’hui heureux de vous proposer un document qui est je pense un excellent point de départ avant de se plonger dans les archives du du blog (plus de 370 articles)...

C’était aussi pour moi l’occasion de faire une synthèse des expériences et des connaissances acquises ces dernières années.

J’ai donc résumé l’essentiel ! que l’essentiel, mais de façon à savoir clairement par quoi et comment commencer !

La description de l’approche que j’applique jour après jour depuis des années pour gagner en indépendance financière

Avec les principaux axes : obtention de revenus complémentaires, investissements immobiliers et investissements boursiers.

mercredi 23 septembre 2015

Chute des cours : 2 actions soumises à rude épreuve, Edenred et Rallye



Comme évoqué dans l’article précédent, cette fin d’été est assez agitée en bourse, avec les craintes sur la croissante chinoise, aujourd’hui le scandale Volkswagen…
Plus généralement, après plus de 3 ans de hausse, la bourse rechute, ce qui était finalement assez prévisible.

Ca faisait d’ailleurs quasiment 1 an que je n’avais pas injecté de nouvelles liquidités, estimant que les cours étaient trop haut et que le rendement ne suivait plus.

Tout mon portefeuille d’action est impacté. Mais plus particulièrement 2 sociétés : Edenred et Rallye.
2 titres que j’avais choisis, l’un pour son rendement élevé, plus de 6% pour Rallye, et l’autre pour sa vocation à devenir une action à dividende croissant…(ce qui a été confirmé ces dernières années d’ailleurs ! )

Alors qu’il y a encore quelques mois j’affichais pour ces 2 actions des gains d’au moins +25% par rapport à mes prix moyen d’achat, aujourd’hui, je taquine les -30% !

Une dégradation bien plus brutale que pour mes autres titres. Pourquoi cela ?

Parce que ces 2 sociétés,  Rallye, au travers de Casino, et Edenred sont très exposées au Brésil.
Et depuis quelques mois, l’économie brésilienne est en récession, en raison notamment de la chute des cours du pétrole et du minerai de fer, ces matières premières que le Brésil exportait en grande quantité.
L’une des conséquences notamment est la forte baisse de la valeur de la monnaie brésilienne face à l’euro et au dollar.

Une étude montre notamment que chaque variation de 10% de la monnaie brésilienne impacte directement de 17 millions d’euros le résultat opérationnel d’Edenred, l’inventeur du Ticket-Restaurant !
Et quand on sait que le Brésil représente 47% du bénéfice opérationnel d’Edenred, forcément ça inquiète !

Pour ce qui concerne Casino, 38% de son chiffre d’affaire provient du Brésil, et le holding Rallye détient à présent plus de 50% de Casino…

Voilà pourquoi ces dernières semaines les investisseurs anticipent une dégradation importante des résultats de ces 2 sociétés pour les prochains mois, et sont donc passés à la vente sur les actions. 

En quoi cela impacte mon PEA ?

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