Comme évoqué dans d’autres articles sur le sujet, une bonne partie de la
réussite de mon investissement en actions repose sur la croissance des
dividendes que distribueront les sociétés dont je suis actionnaire.
D’une part, si je veux garder le cap et arriver à continuer à investir tout
en gardant un rendement moyen de mon portefeuille autour des 6%. Quand je parle
de 6%, c’est 6% des sommes investies qui doivent être récupérées chaque année
sous forme de dividendes, indépendamment de la hausse ou de la baisse du
capital.
Et depuis quelques mois, dans un marché boursier plutôt
haussier, avec à présent un CAC 40 autour des 4200 points, les actions « sûres » offrant 6% ou
plus se font désormais plus rares. La plupart ont vu leurs cours de bourse bien
augmenter.
Et d’autre part, sur du plus long terme, il serait évidemment bon que ces
revenus passifs soient annuellement revalorisés pour suivre le coût de la
vie…Il faudrait donc au minimum que le montant de mes dividendes annuels
augmente au même rythme que l’inflation.
Petite illustration de l’intérêt des dividendes croissant
Prenons l’exemple de Sanofi :
Avec des actions achetées en 2011 au prix de revient moyen de
47,92€, le rendement de ces actions était à l'époque de 5,22%.
Le dividende ayant augmenté tous les ans, le rendement est à présent de
5,78%. Mais si j’extrapole un peu sur quelques années, avec une croissance de
5% par an du dividende (un pourcentage du même ordre que les croissances
précédentes), on atteint plus de 8,5% de rendement en 2020.
Plus de gain, sans rien faire, juste conserver ses actions…
Évidemment, ce sera probablement différent, mais le principe est là. Et
c’est ce qui peut justifier d’acheter aujourd’hui des actions qui rapportent
moins de 6%, avec l’espoir de les voir atteindre ce seuil dans quelques années.
Je me suis donc dit qu’il était intéressant de faire un point sur
l’historique des versements de dividende de mes 11 titres.
Tous ne sont pas croissants…évidemment !
On peut finalement les classer selon 4 catégories :